Le 1er décembre 2019, la direction de la Commission européenne change de mains. Ursula Von Der Leyen remplace donc Jean-Claude Juncker au poste de Président.e de la Commission. Ell a pu sélectionné 26 nouveaux et nouvelles Commissaires parmi les candidat.e.s proposé.e.s par chaque gouvernement. Chacun.e de ces candidat.e.s a été "cuisiné.e" par les eurodéputé.e.s au cours d'un processus d'audiences long de plusieurs mois. Certain.e.s ont été rejeté.e.s et remplacé.e.s, mais la semaine dernière la nouvelle Commission a été approuvée lors d'un vote du Parlement.
Chaque commissaire a un rôle proche d'un.e ministre de gouvernement : leurs responsabilités sont réparties en fonction de différentes thématiques, telles que l'agriculture, le commerce, l'environnement, les affaires intérieures ou la justice. Quand les nouveaux.nouvelles commissaires changent, leur équipe de conseiller.e.s change aussi. Cela signifie qu'un.e nouveau.nouvelle Commissaire désigne aussi sa propre nouvelle équipe d'experts afin d'être conseillé sur les questions dont il s'empare au sein de sa commission. Cette équipe est connue sous le nom de "cabinet" du ou de la commissaire.
Souvent, les membres du cabinet peuvent être "nouveaux" dans les thématiques sur lesquelles ils vont travailler. Aussi, l'équipe d'expert.e.s de Liberties a-t-elle préparé une série de directives (longs d'une page) pour les nouveaux arrivant.e.s. On est drôlement sympas, pas vrai ? Cela signifie que nous résumons pas mal de questions liées aux droits humains, et sur lesquelles nous travaillons : nous identifions les problèmes, les raisons pour lesquelles ils sont importants pour l'UE, et les solutions que l'UE pourrait envisager en vue de les résoudre. Nous avons couvert les domaines suivants :
- Comment s'assurer que l'Intelligence Artificielle soit utilisée pour le bien de tou.te.s dans la société;
- Comment mieux accueillir les nouveaux arrivant.es en Europe et faciliter leur intégration;
- Comment protéger nos démocraties face à la désinformation;
- Comment s'assurer que les citoyen.ne.s concerné.e.s soient toujours à même de créer/monter des associations afin que nous puissions parler aux gouvernement d'une seule voix, sur des questions qui nous tiennent à coeur.