Le populiste hollandais Geert Wilders lance sa campagne en qualifiant les marocains de "racailles". L'homme politique qui n'en est plus à sa première polémique domine les sondages à la veille des élections parlementaires de mars, bien que la course soit de plus en plus serrée. Ces propos arrivent deux mois après sa condamnation pour discours de haine (il avait appelé à réduire le nombre de marocains dans le pays). S'il gagne il promet d'interdire l'immigration musulmane et de fermer les mosquées. En 2011, le recensement indiquait que 167000 marocains de naissance résidaient en Hollande.