Dans un texte adopté lors du sommet de Bruxelles, mardi 22 juin, les dirigeants de l'UE ont ouvert la porte au piratage de l'encodage des services numériques tels que WhatsApp, afin de lutter contre le terrorisme. Le texte, amendé à la dernière minute afin d'inclure des provisions sur la vie privée, stipule qu'il est nécessaire de s'attaquer aux "défis représentés par les systèmes qui permettent aux terroristes de communiquer sans que les autorités accèdent à leurs échanges, dont le cryptage de bout-en-bout". Ce système est utilisé par WhatsApp pour les usagers communiquent sans être écoutés.