Trois cents policiers néerlandais ne vont pas donner des échantillons d'ADN pour une base de données interne. La Constitution leur donne raison. Selon le ministre de la Sécurité et de la Justice, Ard van der Steur, le policier spécialisé qui refuse de donner l’ADN, pour ce que l'on appelle une base de données d'élimination, peut être exclu des enquêtes criminelles. Le ministre estime que le débat à ce sujet est justifié et qu’il n’est pas souhaitable que l'ADN de toutes les personnes impliquées dans les enquêtes criminelles ne se trouve pas dans la base de données.