Le Conseil de l'Europe demande à l'Italie de reconnaître la torture comme un crime contre l'humanité dans son droit national, comme c'est déjà le cas dans le droit communautaire et international. "Le système juridique italien ne dispose pas encore d'une clause en droit pénal qui prévoie les sanctions appropriées infligées à ceux reconnus coupables d'actes de torture et d'autre formes de mauvais traitements", indique le Conseil. Cette situation menace la crédibilité de l'Italie sur la scène internationale, a déclaré Patrizio Gonnella, le président de l'ONG italienne Antigone.