Jan Böhmermann s'est vu interdire de réciter des passages de son poème satirique adressé au président turc Erdoğan. Le tribunal d'Hambourg a jugé que la satire, comprenant des commentaires à caractère sexuel à l'égard du président turc, était inacceptable. Conformément aux lois sur la liberté d'expression en Allemagne, Böhmermann peut encore réciter six des 24 vers de son poème. S'il récite les 18 restants il s'expose à une amende de 250 000 euros et six mois de prison. L'avocat du comédien, Christian Schertz, fera appel de cette décision qui va "à l'encontre de la liberté d'expression".