Suite à une loi proposée par le parti conservateur au pouvoir, Loi et Justice (PiS), le parlement désignera les membres du KRS, l'organe indépendant chargé de la nomination des juges. Dans le même temps, PiS a soumis un projet de loi qui obligerait l'ensemble des membres du Tribunal Constitutionnel à partir en retaite et donnerait au ministre de la justice le pouvoir de décider quels juges peuvent rester en place. Beaucoup craignent que ces nouvelles dispositions entravent l'indépendance du judiciaire, qui représente une composante essentielle du droit à un procès équitable.