"Nous sommes
ici pour un recensement”, ils ont dit en entrant dans le centre de transit pour les réfugiés et les migrants Baobab. Il faisait encore nuit quand ils sont
arrivés: 60 policiers en tenue anti-émeute avec leurs chiens et deux véhicules
blindés qui ont bloqué la petite rue. Hommes, femmes et enfants ont été poussé à
l'extérieur pour être identifiés et ceux sans documents ont été emmenés pour l'expulsion.
Il n'y a pas encore de réponse quant aux raisons de l'opération de police sans
précédent menée le 24 novembre au Baobab. Les bénévoles du centre sont encore
sous le choc.