Le 15 décembre 2017, en amont de la cérémonie d'ouverture des Prix la Coalition italienne des libertés civiles (CILD), ONG membre de Liberties, des représentants des ONG des droits humains italiennes se sont rencontrées pour présenter l'environnement dans lequel elles travaillent.
Les ONG dans le viseur des autorités
Des représentants d' Amnesty Internation, Médecins sans frontières, Emergency et de la CILD, membre de Liberties, ont participé à la rencontre, intitulée ""Défendez les droits humains, aux côtés des ONG".
Les ONG et activistes des droits humains, d'Europe et d'Italie, sont visées par des attaques pour leur rôle dans la défense des droits humains, pour leur position sur l'immigration et, peut-être de manière plus notable, pour leur travail dans le sauvetage de migrants en Méditerranée du Sud.
En travaillant à la défense des droits et libertés de tou.t.es, les ONG contiennent l'antipathie de certains représentants du monde politique, qui cherchent à obtenir des voix en diabolisant les activistes des droits de l'homme.
Les ONG sont dépeintes comme étant l'ennemi de l'État, qui travaille indépendamment du gouvernement et contre ce dernier et les intérêts de la population. En Italie, de nombreuses personnes ont l'impression que les ONG aident les étrangers mais oublient les italien.nes qui sont aussi dans le besoin.
Les ONG présente lors de la rencontre du 15 décembre étaient unanimes dans leur réponse apportée à ces accusations absurdes : elles continueront leur travail car, comme nous ont montré les incidents de Côme, le concept de "droits des italiens" n'existe pas : le seul à exister est celui des "droit humains".
Un problème généralisé
Il est important de garder à l'esprit que ce problème ne se limite pas à l'Italie. Les ONG en Europe sont visées par des attaques, plus récemment en Hongrie, Pologne et Roumanie. Les droits travailleurs.euses européen.nes sont encore menacés en dehors du bloc, en atteste l'arrestation en Russie l'an passé d'activistes des ONG Antigone (membre de Liberties) Arcigay, A buon Diritto, et de militant.es des droits des détenus russes.
À la lumière de ces actions, les représentants de la réunion ont salué la contribution de Kostantin Baranov, coordinateur du Conseil du Mouvement de la jeunesse internationale pour les droits de l'homme, qui travaille beaucoup en Russie et dans d'anciens pays de l'ex-URSS.