Emprisonné, sans accusation formelle portée contre sa personne, Ahmed Amashah est la dernière personne à avoir parler de ses conditions de détention en Égypte, . En Égypte, au cours du premier trimestre 2017, 871 personnes dont 27 mineurs, ont été arrêtés, 50 assassinées et 41 condamnées à mort. Le récit d'Ahmed sur la torture et le viol viennent ajouter de nouveaux éléments dans l'affaire de Giulio Regeni, le jeune chercheur italien retrouvé mort en Égypte (dont le corps portait des signes de torture), puisque les autorités égyptiennes semblent cacher les faits et nie toute responsabilité.