Giulio Regeni, l'étudiant de Cambridge qui effectuait ses recherches sur les syndicats en Égypte, avait été retrouvé mort, neuf jours après sa disparition, en janvier 2016. Son corps, portant des signes évidents de torture, avait été retrouvé sur le bord d'une autoroute reliant Le Caire à Alexandrie. Depuis, les autorités égyptiennes avaient nié toute implication de l'État. Mais un article récemment paru dans les colonnes du journal Espresso, que le nom de Regeni avait peut-être été communiqué aux services de sécurité nationale par l'un des syndicats. Cela prouverait l'implication de l'État.