Scander "ACAB" ("all cops are bastards") publiquement n'est pas directement sanctionné, selon le principe de la liberté d'expression. Le tribunal constitutionnel fédéral a pris cette décision dans deux affaires impliquant des supporters de football brandissant une pancarte et portant des pantalons où l'on pouvait lire cet acronyme. Les lois sur la diffamation, à travers, par exemple, l'article 185 du code criminel, peuvent limiter le droit à la liberté d'expression. Toutefois, les propos doivent se référer à un groupe de personnes défini, ce que n'a pas estimé la cour dans ces affaires.